C’est dans la campagne normande à deux pas de la mer que Lionel Tran a installé son atelier.
Un garage en face de sa maison qui ressemble plus à un atelier de soudure qu’à celui d’un sculpteur. Derrière sa maison, des boites, des morceaux de ferraille, des plaques d’acier, tout un stock de matériaux de récupération trouvés sur la plage ou au fond d’un garage.
Lionel Tran pratique l’art de la récup et donne vie à des objets qui n’avaient plus d’utilité.
Un morceau de bunker allemand devient une coque de bateau, un bout de lame de tracteur, il en fait une voile, tout prend entre ses mains une autre dimension.
Son univers de prédilection, la mer et les animaux africains, d’une plaque de tôle, il fait un sous marin ou un requin aux dents qui donnent la chair de poule.
Son travail est riche et varié même si cet artiste en est aux début de sa carrière. C’est il y a deux ans que celle-ci a commencé par la création d’objets pour sa propre utilisation : lampes, tables meubles. A partir de rebus industriels, il crée des structure organique, une façon pour lui de boucler la boucle.
Ses œuvres sont visibles sur son site : www.lioneltran.fr
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