Didier Lepaih fait partie des quelques pêcheurs
de ce petit port du pays de Caux. Ils ne sont plus que
huit bateaux à vivre de la pêche et à
faire perdurer le métier. Amarrés le long
du quai, ces bateaux ont fière allure et contribuent
à donner à Saint Valéry en Caux
une touche si particulière. Un port en plein
centre ville et des poissons que lon vend aux
pieds des navires tout juste remontés des filets.
On y vient de partout car le poisson ne peut pas être
plus frais. Il y a en outre le plaisir de voir le bateau
sur lequel il a été pêché
et on peut discuter avec les marins pêcheurs qui
rentrent de mer.
Sur le bateau de la famille Lepaih, il y a quatre marins
qui assistent le patron, lui est aux commandes et eux
aux filets. On na pas le temps de sennuyer,
remonter les filets, les vider, les remettre à
leau
tous les gestes sont calculés
et il ny a pas de place à limprovisation
. La mer est dangereuse et elle ne tolère pas
la négligence, les marins le savent, ils ont
dailleurs déjà payé un lourd
tribu. A terre, madame Lepaih tient les comptes et surtout
vend le poisson, femme de pêcheur est un métier
à part entière.
Sur le port de Saint Valéry, des familles vivent
ainsi depuis des générations, elles aiment
leur métier et donnent une image de la pêche
qui ne doit jamais disparaître même si les
nouvelles lois la rendre de plus en plus difficile.
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